Rente ou Capital ?
Simulez vos options
Estimation de la rente totale
Vos options (et fiscalité) de sortie de votre PER
Trois choix du mode de sortie : en rente, en capital ou mixte
Par rapport aux produits auxquels il succède, le PER est nettement plus flexible. Il permet notamment de choisir entre rente ou capital pour la sortie à l’échéance en fonction des objectifs de son titulaire, mais également de la forme du plan et du statut professionnel de son détenteur.
- Lorsque la rente seule est autorisée, par exemple dans le cas d’un PER d’Entreprise Obligatoire (PERO), qui se substitue aux anciens « contrats article 83 », celle-ci complète les revenus mensuels de l’adhérent jusqu’à son décès.
- Cependant, si le capital accumulé est trop faible et que le montant mensuel de la rente est inférieur à 100 euros, une sortie en capital est préférable. Il faut cependant noter que cette option est fiscalement moins avantageuse.
- Selon la situation personnelle de l’épargnant, il peut également opter pour une solution intermédiaire, en demandant à percevoir un petit capital au moment de son départ à la retraite et laisser le reste continuer à fructifier sur le PER pour donner lieu ultérieurement au versement d’une rente ou de sortie en capital progressive.
Dans tous les cas, afin de s’assurer que les particuliers prennent la meilleure décision, le législateur impose un conseil lors des étapes clés de la vie de ce produit : à son ouverture, cinq ans avant sa liquidation, au moment de récupérer l’épargne et lors d’un transfert.
Les règles d’imposition pour chaque mode de sortie
Si le titulaire du PER opte pour une sortie en rente, celle-ci est soumise au prélèvement à la source pour l’impôt sur le revenu (IR) avec un abattement maximum de 10 %. Les prélèvements sociaux au taux de 17,2 % s’appliquent également après un abattement compris entre 30 % et 70 % dépendant de son âge.
S’il décide de récupérer son épargne sous forme de capital, le régime d’imposition est défini selon l’option choisie par le souscripteur à l’entrée et à la sortie.
- À l’entrée, il est en effet possible de déduire de son revenu imposable les sommes versées sur le PER à titre individuel (on parle de « versement volontaire »). Ces déductions sont cependant plafonnées selon des taux définis selon le statut professionnel de l’épargnant (salarié, fonctionnaire et assimilé ou travailleur non-salarié). Dans ce cas, il est redevable de l’IR sur ces versements, mais est exonéré de prélèvements sociaux. En revanche, les éventuelles sont soumises au prélèvement forfaitaire unique (PFU) au taux de 30 % (17,2 % de charges sociales + 12,8 % d’IR).
- S’il renonce à la déduction des sommes versées à l’entrée, la part correspondante est exonérée d’impôt sur le revenu.
Le risque, en cas de sortie en capital élevée, est le passage à un taux marginal d’imposition (TMI) supérieur, à savoir 45 % pour la part supérieure à 158 122 euros (règle pour 2021).
Pour éviter une imposition lourde, les experts recommandent d’étaler le retrait dans le temps en privilégiant plusieurs rachats à un gros rachat unique, puisque le PER peut rester ouvert après le départ à la retraite de son titulaire. L’épargnant doit néanmoins tenir compte de l’évolution positive ou négative de son revenu net global afin de ne pas sortir de son TMI de 40 %.
Quelle est la fiscalité de la sortie en capital du PER à la retraite ?
A la retraite, lorsque le souscripteur demande la récupération du montant accumulé sous forme de capital, il va devoir
- Réintégrer à son revenu imposable la fraction du montant de son PER correspondant à des versements déductibles et ainsi payer un surplus d’impôt sur le revenu en fonction de son taux marginal d’imposition. S’il a effectué des versements sans bénéficier de la déduction, ceux-ci ne sont pas réintégrés.
- Payer l’impôt sur les plus-values (flat tax de 30%) sur la fraction du montant de son PER correspondant à des plus-values
Le principe de réintégration des versements et d’imposition des plus-values est le même pour une sortie fractionnée en capital sauf qu’il porte uniquement sur la fraction du PER total récupéré dans l’année.
Quelle fiscalité s’applique à la rente du PER à la retraite ?
La rente obtenue grâce à un PER est considérée du point de vue fiscal comme une Rente Viagère à Titre Gratuit (RVTG) dès lors que les versements ont bénéficié de la déductibilité du revenu.
La rente est soumise :
- aux charges sociales au taux en vigueur (17,2%) sur une fraction de la rente qui dépend de l’âge du souscripteur au moment de la conversion en rente (par exemple sur 40% de la rente à 65 ans)
- à l’imposition sur le revenu dans les mêmes conditions qu’une pension de retraite (barème classique après un abattement plafonné
S’il a effectué des versements sans bénéficier de la déduction du revenu, la portion de rente correspondante est considérée comme une Rente Viagère à Titre Onéreux (RVTO). Les charges sociales sont également imposées au taux en vigueur sur une fraction de la rente qui dépend de l’âge du souscripteur au moment de la conversion en rente. La rente est également imposée au barème de l’Impôt sur le revenu uniquement sur cette même fraction dépendant de l’âge du rentier
Quelle fiscalité s’applique à l’épargne retraite en cas de sortie anticipée ou situation exceptionnelle ?
La fiscalité est différente selon qu’il s’agisse d’une sortie anticipée pour acquisition d’une résidence principale ou pour une circonstance exceptionnelle du type aléas de la vie.
Pour l’achat de la résidence principale, la fiscalité est identique à une sortie en capital à la retraite, avec la réintégration des versements déductibles au revenu et l’imposition des plus-values.
L’ACQUISITION DE LA RÉSIDENCE PRINCIPALE : L’EXCEPTION FISCALE
Dans les cas de circonstances exceptionnelles du type aléas de la vie, le souscripteur est exonéré d’impôt sur le revenu. Il ne réintègre pas ses versements déductibles. Il ne paie que les prélèvements sociaux sur les plus-values, à savoir 17,2%.
ACCOMPAGNER L’ÉPARGNANT EN SITUATION DE CRISE
Pour rappel, le PER est indisponible jusqu’à l'âge de la retraite de son souscripteur. Néanmoins il existe de nombreux cas de déblocage anticipé avec pour conséquence une fiscalité adaptée à ces situations particulières :
- Décès du conjoint ou partenaire de PACS
- Invalidité du titulaire, de ses enfants ou du conjoint
- Surendettement du titulaire (au sens de l'article L. 711-1 du code de la consommation)
- Expiration des droits à chômage du titulaire du plan
- Révocation ou non renouvellement du mandat d’administration, de membre du directoire ou de membre du conseil de surveillance sans liquidation de de retraite (à condition que le titulaire du plan n’ait pas été titulaire d’un contrat de travail ou d’un mandat social depuis 2 ans au moins à compter du non renouvellement ou de la révocation du mandat social
- Cessation de l’activité non salariée suite à un jugement de liquidation judiciaire ou toute situation justifiant la sortie anticipée selon le président du tribunal de commerce
La fiscalité en cas de sorties anticipées fonctionne sur le principe suivant : les versements ayant eu le droit à des déductions d’impôts au départ bénéficient d’une exonération d’impôt sur le revenu mais pas des prélèvements sociaux sur les intérêts. La fiscalité est donc allégée et s’adapte à l’épargnant, qui peut donc retirer son PER avant la retraite.
Un PER différent des autres
Un support simple et unique
Chacun de vos versements sera investi toujours dans le meme support garanti à l’échéance de votre choix (votre départ en retraite par exemple)
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Vos principales questions
A la liquidation de vos droits à la retraite si avant l'âge légal, à partir de l'âge légal sinon.
Sans sortie de votre part (et si vous réallouez dans d'autres garanties à leurs échéances), son montant sera reversé à votre actif successoral, seul les droits de succession s'appliqueront que vos versements furent déductibles ou non.
Le PER est un produit d’épargne retraite offrant un avantage fiscale certain, la contrepartie est que vos versements et intérêts sont bloqués jusqu’à la date de demande de liquidation de la retraite, c’est-à-dire le jour du départ à la retraite.
Vous pourrez alors retirer votre capital en une ou plusieurs fois ou opter pour une rente viagère en fonction de vos besoins et de votre fiscalité. N'hésitez pas à nous contacter pour optimiser cette phase, plus d'informations sur notre page options de sortie.
Vous bénéficiez de 6 cas de déblocage anticipés, les 5 premiers de types “accident de la vie “ et le dernier pour l'achat d'une résidence principale.
Les cas de déblocage accidents de la vie :
- Invalidité du titulaire, du conjoint ou d’un enfant
- Décès du conjoint*Expiration de droits au chômage
- Surendettement
- Liquidation judiciaire d’une activité non salariée
À la différence des cas précédents, les montants débloqués pour l'achat de la résidence principale sont soumis à l'imposition sur les revenus du titulaire du PER et des plus-values potentielles sur cette année. Il ne s'agit pas nécessairement d'un exercice optimal de votre PER.
N'hésitez pas à nous contacter, nous vous dirons quelles pièces justificatives nous fournir. À réception de ces pièces et sur votre instruction, nous débloquerons votre PER et vos fonds vous seront restitués sous 10 jours.
Nous portons à votre attention que la garantie sur versements n'est acquise qu'à l'échéance de vos garanties.
Si vous anticipez un achat de votre résidence principale par exemple, n'hésitez pas à opter pour une échéance plus courte.
Chaque situation est individuelle, nous travaillons sur les outils afin de vous accompagner de de vous fournir les meilleures conseils.
A ce jour les conditions sont les suivantes pour les versements volontaires déductibles :